La loi des finances pour 2018 prévoit plusieurs rubriques qui alourdissent les charges fiscales des automobilistes. Découvrez les effets de ces nouvelles dispositions légales sur le coût de la carte grise dans le cadre de l’achat d’une voiture neuve ou d’un véhicule d’occasion.
Quels changements lors de l’achat d’une voiture neuve en 2018 ?
À part le durcissement du barème du malus écologique, en 2018, les acquéreurs de voitures neuves, classées dans la catégorie de biens de luxe, seront soumis à une surtaxe pour leur carte grise. Cette démarche permettra à l’État de compenser la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF).
Il faut noter que cette surtaxe ne concerne que les véhicules de plus de 36 chevaux fiscaux (à compter du 36e). Plafonnée à 8 000 euros, elle est fixée à 500 euros par cheval fiscal.
Une taxe en fonction de la puissance fiscale pour les voitures d’occasion
Une taxe additionnelle est également prévue pour les voitures d’occasion au moment de l’établissement d’une nouvelle carte grise. Avant 2018, en fonction de l’année de sortie de l’auto, cette taxe se calcule, soit sur la base des émissions de CO2 (plus de 200 g au kilomètre), soit sur la base de la puissance fiscale. Mais depuis le début de l’année 2018, le calcul s’effectue en fonction de la puissance fiscale seulement.
Cette nouvelle démarche devrait permettre d’augmenter les charges qui incombent aux véhicules de luxe qui étaient faiblement imposés parce qu’ils émettent peu de CO2 avec leur motorisation hybride.
Désormais, si cette taxe est de 100 euros pour les voitures de 10 et de 11 chevaux, elle augmente à 300 euros pour celles de 12 à 14 chevaux et à 1000 euros (contre 300 euros en 2017) à partir de 15 chevaux. Pour les véhicules de plus de 36 chevaux fiscaux, le barème applicable est le même que pour les voitures neuves.
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