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Contrôle technique 2018 : des nouvelles mesures plus restrictives

 

 

Les nouvelles mesures applicables au contrôle technique à compter du 20 mai 2018 sont plus strictes, plus onéreuses et avec des points contestables. Établie à partir d’une directive européenne qui date de 2014, la nouvelle version du contrôle technique risque de contrarier un bon nombre de conducteurs.

Le taux de contre-visites devrait doubler

Avec ces nouvelles mesures, le nombre de points de contrôle augmentera à 132, contre 123 points actuellement. Le nombre de défaillances possibles passera également de 453 à 606. Par ailleurs, le nombre des défaillances possibles qui seront soumises à contre-visite sera de 467 contre 196 aujourd’hui. D’après le groupe SGS détenteur des centres Sécuritest et Auto Sécurité, le taux de contre-visite, qui est de 18 % en ce moment, devrait doubler.

Trois types de défaillances

Avec ces nouvelles mesures applicables au contrôle technique, il faudra désormais compter 139 défaillances mineures qui ne requièrent pas de contre-visite, 340 défaillances majeures qui permettent de bénéficier d’un délai de deux mois pour réaliser les réparations indispensables et 127 défaillances critiques qui ne laissent à l’automobiliste que le reste de la journée pour retourner chez lui ou pour trouver un garagiste capable de faire la réparation. En effet, au-delà de ce délai, il ne pourra plus rouler, sinon, il devra s’acquitter d’une amende de 135 euros, réduite à 90 euros si elle est versée dans l’immédiat. Le conducteur dispose ensuite d’un délai de deux mois pour effectuer la contre-visite.

 

Il existe une grande variété de défauts qui figurent dans la liste des défaillances critiques, on peut citer entre autres : la corrosion excessive, la fuite ou l’absence de liquide de frein, la fuite excessive de liquide, l’usure excessive des plaquettes ou des disques, la déformation d’un élément du châssis, les portes qui ne se ferment pas, le vitrage altéré qui affaiblit la visibilité, l’absence de rétroviseurs, les pneus très usés ou entaillés, un jeu excessif de direction, des feux de stoppent qui ne s’allument pas, risque de chute d’un pare-chocs ou d’un composant de l’échappement, etc.

Des tarifs plus élevés

L’augmentation des points de contrôle devrait entrainer la hausse des tarifs du contrôle technique. Par ailleurs, il prendra également plus de temps. Si, aujourd’hui, le contrôle technique coûte en moyenne 65 euros, les professionnels du secteur margent sur une progression de l’ordre de 15 % à 20 %. Les automobilistes devront débourser en moyenne 20 euros pour la contre-visite.